Les actualités Cloud de 2023 :
Yooz Rising : l’éditeur français étend son offre avec une fonctionnalité de gestion financière
Yooz, l’éditeur français spécialisé dans la dématérialisation des factures, étoffe son catalogue de fonctionnalités avec l’arrivée de Yooz Rising. Cette mise à jour profonde du système de l’éditeur permet désormais de contrôler tout le processus P2P.
Ainsi, les utilisateurs de Yooz Rising pourront désormais gérer leur budget durant toutes les étapes du cheminement. De la phase de la demande d’achat, jusqu’à l’export vers le logiciel comptable, Yooz permet un suivi continu. Parvenu à la fin du processus, il est également possible de connecter cette demande d’achat à son ERP, afin de simplifier les démarches au maximum. L’éditeur français est fourni avec une connexion possible à plus de 250 ERP disponibles sur le marché.
En parallèle de cette gestion, Yooz Rising embarque un tableau de bord dématérialisé permettant de suivre sa gestion budgétaire au quotidien. Il est ainsi possible de visualiser en direct et en seulement quelques clics l’ensemble des budgets en cours et facturés.
Yooz est par ailleurs continuellement améliorée par les technologies de Deep Learning pour que l’automatisation des tâches soit la plus performante en permanence.
L’Union Européenne travaille sur un projet qui menace le logiciel libre
L’Union Européenne travaille activement sur le Cyber Resilience Act, une directive qui a pour but d’améliorer la cybersécurité des logiciels en distribution au sein de l’UE. Cependant, le Conseil National du Logiciel Libre et les grands acteurs du marché du logiciel libre dénoncent un projet qui ne prend pas suffisamment en compte leur cas particulier.
Le logiciel libre est un enjeu majeur du web au sein de l’Union Européenne. À ce jour, plus de 70% des logiciels exploités dans les produits numériques fonctionnent sur la base d’un logiciel libre. La CNLL estime également que l’application de cette directive pourrait compromettre certaines opportunités futures sur le territoire en matière d’innovation.
La CNLL et les principaux acteurs du logiciel libre ont donc rédigé une lettre ouverte à destination du conseil de l’Union Européenne. Ce courrier a pour but d’obtenir l’amendement de la directive en restreignant son application aux logiciels vendus. Ainsi, ce changement majeur dans le projet permettrait de garantir la libre continuité du logiciel libre à travers l’Union Européenne.
La lettre ouverte a été publiée le 18 avril dernier. Il reste maintenant à voir si celle-ci parviendra à faire amender la directive.
Marché du travail en France : une étude indique l’évolution de la parité en lien avec les innovations technologiques
Révolutionnant sans cesse le marché du travail, les innovations technologiques jouent un rôle majeur dans le juste partage des métiers. L’indice de parité femme-homme permet ainsi de mesurer l’égalité de répartition des deux sexes sur différents postes.
Une étude de McKinsey, datée de 2018, révèle que l’intégration professionnelle des femmes pourrait évoluer en faveur d’un score positif. En effet, toujours selon cette étude, les bouleversements et avancées technologiques permettraient d’équilibrer la balance paritaire. Ainsi, on attend une présence de 48,8% des femmes dans le milieu du travail d’ici à 2030.
McKinsey souligne également que la parité accuse un retard important dans deux grands domaines. Ainsi, les métiers en lien avec la technologie avancée tels que la programmation ou l’analyse de data ne possèderaient que 40 à 43% de femmes dans leurs effectifs. De même, les postes liés au leadership emploieraient à peine 42% de femmes.
Au contraire, la parité est particulièrement bien respectée dans les métiers technologiques et ceux relevant des compétences sociales où on enregistre respectivement 49 et 50% de femmes.
L’évolution de ce constat est donc à suivre dans les années prochaines.logiciels
Dstny nomme un nouveau directeur commercial en France pour ses solutions de communications sécurisées dans le Cloud
Dstny est une société européenne qui se spécialise dans la fourniture de solutions de communication sécurisées en Cloud pour les entreprises. Elle a récemment nommé Nicolas Daubricourt en tant que directeur commercial France. Cette nomination résulte de la stratégie de développement de Dstny France, qui vise à exploiter la forte croissance de la migration des entreprises vers les solutions de communication en Cloud.
Nicolas Daubricourt possède un diplôme de master d’un établissement d’enseignement supérieur privé de Paris, ainsi qu’une solide expérience dans la vente. Avant de rejoindre Dstny, il était directeur commercial chez Onoff Télécom. Il a également travaillé à l’étranger en tant que consultant aux Etats-Unis, et a accompagné des entreprises françaises en Suède et à Malte.
Dans son nouveau rôle chez Dstny, la mission de Nicolas Daubricourt sera de renforcer les liens entre tous les canaux de vente, en se concentrant principalement sur la promotion des solutions de communication d’entreprise proposées par l’entreprise. La société mise sur l’expertise de son nouveau directeur commercial pour accélérer sa croissance et renforcer sa position sur le marché français des communications Cloud sécurisées.
Akamai se lance dans le cloud computing
Akamai Technologies, la société américaine spécialisée dans le réseau de diffusion de contenu, se positionne sur le marché des services cloud après l’acquisition de Linode et le lancement d’une série de centres de données. L’entreprise vise à développer sa plateforme cloud pour enrichir ses offres de CDN et de cybersécurité. En tirant parti de ses atouts en matière de CDN et de cybersécurité, Akamai entend séduire les développeurs qui influencent souvent le choix des plateformes de cloud pour leurs applications.
L’acquisition de Linode, une entreprise spécialisée dans le calcul, le stockage, l’orchestration dans le Cloud et les outils de développement, pour 900 millions de dollars, constitue la base de l’offre Connected Cloud d’Akamai. La société n’a pas l’intention d’affronter les grands fournisseurs de cloud mais plutôt de se concentrer sur les acteurs locaux avec un modèle de tarification compétitif qui exempte le trafic entrant vers la plateforme de cloud et le trafic intra-plateforme pour les prospects profitant du CDN de la société.
Akamai prévoit d’ouvrir de nombreux pôles dont deux en France afin de renforcer sa présence. L’objectif de l’entreprise est de proposer une infrastructure pour les machines virtuelles afin de déployer des applications cloud-natives centralisées ou en edge-mode. L’entreprise peut également s’appuyer sur la place de marché open-source de Linode pour accélérer le travail des développeurs.
Le Crédit Mutuel Arkéa renforce sa sécurité avec l’aide de CrowdSec
Crédit Mutuel Arkéa a récemment annoncé son partenariat avec CrowdSec pour améliorer la sécurité de ses infrastructures informatiques. CrowdSec est une solution open-source de sécurité informatique qui utilise des données collaboratives pour protéger les entreprises contre les cyberattaques.
En utilisant CrowdSec, Crédit Mutuel Arkéa sera en mesure de surveiller et d’analyser en temps réel les événements de sécurité de ses infrastructures informatiques. La solution est conçue pour identifier les menaces potentielles et bloquer automatiquement les adresses IP suspectes. En outre, CrowdSec utilise l’intelligence artificielle pour apprendre de nouveaux schémas d’attaques et pour améliorer la détection des menaces à mesure qu’elles évoluent.
Selon Guillaume Roussel, responsable de la sécurité opérationnelle au Crédit Mutuel Arkéa, la solution a permis de réduire le bruit de fond de 40 à 50 %, d’économiser environ deux équivalents temps plein (ETP) et de réduire considérablement la charge des serveurs en termes de CPU et de RAM. La solution a également été utile pour DevSecOps en indiquant les adresses IP et les anomalies trouvées qui ont été signalées aux équipes de développement.
Dans un monde où les menaces de cybersécurité sont en constante évolution, les entreprises doivent prendre des mesures pour protéger leurs infrastructures informatiques. Avec ce partenariat, Crédit Mutuel Arkéa renforce sa sécurité informatique et démontre son engagement à protéger les données de ses clients.
De récentes pannes touchent les services Oracle Cloud Infrastructure et NetSuite
Oracle Cloud Infrastructure (OCI) a connu une série de pannes ces derniers jours. La panne a touché des clients en Amérique du Nord et du Sud, en Australie, en Asie-Pacifique, au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe.
Les ingénieurs d’Oracle ont identifié un problème de performance au sein du backbone prenant en charge l’API OCI Public DNS, ce qui a empêché certaines demandes de service entrantes d’être traitées comme prévu. Dans une mise à jour, la société a déclaré qu’elle avait pris des mesures pour résoudre les problèmes et améliorer la fiabilité de sa plateforme cloud.
La panne a eu un effet domino sur les clients d’Oracle : ceux qui utilisent OCI Vault, API Gateway, Oracle Digital Assistant et OCI Search avec OpenSearch ont rencontré des erreurs 5xx ou des défaillances liées au serveur. Les clients d’identité ont également rencontré des problèmes lors de la création et de la modification de nouveaux domaines, tandis que les utilisateurs d’Analytics Cloud, d’Integration Cloud, de Visual Builder Studio et de Content Management ont vu la création d’instances échouer.
Quelques jours auparavant, l’ERP NetSuite d’Oracle a connu une panne similaire en raison d’un problème d’alimentation dans un centre de données de Boston. La panne a duré près d’une journée, et certains clients ont déclaré ne pas pouvoir récupérer les données sauvegardées 30 minutes avant la panne.
Ces pannes soulèvent des questions sur la résilience du cloud et montrent que, même avec des centres de données redondants dans presque toutes les régions, la perte de données est toujours possible. Les analystes recommandent que les solutions basées sur le cloud, comme leurs homologues sur site, soient conçues pour une haute disponibilité et une continuité réelles afin d’atténuer ces risques.
L’IT de plus en plus soucieuse de l’impact environnemental de ses datacenters
La question de la durabilité des datacenters est un enjeu de plus en plus crucial pour l’industrie informatique. En effet, les datacenters sont des infrastructures énergivores qui consomment une quantité considérable d’électricité, entraînant des émissions de gaz à effet de serre et une empreinte carbone importante.
Selon l’Uptime Institute, l’utilisation de puces serveur plus performantes pourrait poser des problèmes aux opérateurs de datacenters en raison de leur capacité à générer plus de chaleur que les puces précédentes. Les processeurs de dernière génération tels que les Xeon Scalable d’Intel et les Epyc de quatrième génération d’AMD ont une puissance thermique de conception (TDP) allant jusqu’à 350 watts et 360 watts, respectivement. Les futures feuilles de route de produits indiquent que les processeurs grand public pourraient avoir un TDP de 500 à 600 watts. Cette tendance de densité de puissance par rack et par châssis de serveur en augmentation pourrait déstabiliser les hypothèses de conception des installations. En effet, la chaleur produite par ces puces est difficile à éliminer pour atteindre des températures de fonctionnement plus basses.
Les opérateurs de datacenters devront envisager, en 2023 et pour les années à venir, différentes options de refroidissement, notamment le refroidissement liquide direct. Les équipements informatiques devront être conçus de manière plus efficace sur le plan énergétique pour répondre aux besoins croissants des centres de données. Les opérateurs devront gérer les technologies informatiques de nouvelle génération de manière judicieuse et faire des choix en matière de densité et de température afin de garantir que leurs centres de données soient économiquement compétitifs et techniquement au point pendant 10 à 15 ans.
L’engagement de l’industrie informatique dans la transition énergétique et environnementale est important, et la durabilité des datacenters est un enjeu majeur pour l’avenir de notre planète.
Les actualités Cloud de 2022 :
La Redoute souhaite migrer vers Azure et quitter Google Cloud pour améliorer sa performance
La Redoute, une entreprise de vente en ligne de vêtements et de meubles, souhaite migrer vers Azure, la plateforme de cloud computing de Microsoft, et quitter Google Cloud pour améliorer sa performance. La migration vers Azure permettra à La Redoute d’optimiser ses coûts et d’améliorer la scalabilité de son infrastructure informatique. Elle pourra également bénéficier des dernières fonctionnalités et des meilleures pratiques de Microsoft en matière de cloud computing.
En utilisant Azure, La Redoute pourra également améliorer sa sécurité et sa conformité, car Microsoft offre des outils de sécurité et de conformité robustes pour protéger les données et les applications des clients. La migration vers Azure permettra également à La Redoute de bénéficier de la prise en charge de Microsoft pour les dernières technologies telles que l’intelligence artificielle, l’analyse de données et l’Internet des objets.
La Redoute souhaite donc migrer vers Azure pour améliorer sa performance, optimiser ses coûts et bénéficier des dernières fonctionnalités et des meilleures pratiques de Microsoft en matière de cloud computing. Cette migration lui permettra également de renforcer sa sécurité et sa conformité, ainsi que de bénéficier de la prise en charge de Microsoft pour les dernières technologies telles que l’intelligence artificielle, l’analyse de données et l’Internet des objets. Cette migration est un pas important pour La Redoute pour rester compétitive dans l’industrie de la vente en ligne. En utilisant Azure, ils pourront améliorer leur performance globale et offrir une meilleure expérience utilisateur à leurs clients.
Le coût de la mauvaise qualité logicielle est un phénomène important pour l’économie américaine
Le coût de la mauvaise qualité logicielle est un phénomène important pour l’économie américaine, selon un rapport d’un groupe américain. Les conséquences de cette mauvaise qualité, telles que les bugs répétés, les performances dégradées, les failles qui entraînent des attaques informatiques, les retards de projets, les dépassements de budget, les plaintes récurrentes des utilisateurs et les opérations de correction fastidieuses, sont bien connues. Le coût total de cette mauvaise qualité pour l’économie américaine est évalué à 2 410 milliards de dollars en 2022, en croissance de 16% par rapport à l’année précédente.
Le rapport met également en évidence les tendances qui alourdissent cette facture, notamment l’augmentation des menaces cyber et l’utilisation de composants logiciels open-source obsolètes. Il estime que cela représente près de 10% du PIB des États-Unis. Ce coût ne prend en compte qu’une partie de la dette technique accumulée par les entreprises et les administrations américaines, qui est évaluée à 1 520 milliards de dollars. Le rapport souligne également l’augmentation de l’utilisation de composants open-source, qui ont conduit à un nombre croissant de défaillances dues à des failles dans ces composants.
Les organisations ont du mal à mesurer leur dépendance aux composants open-source, ce qui souligne l’importance de la supply chain logicielle et ses répercussions sur la sécurité. Il est donc important pour les entreprises et les organisations de prendre en compte ces coûts et de mettre en place des mesures pour améliorer la qualité logicielle et protéger contre les cyber-attaques pour éviter des coûts conséquents.
La fameuse l’école 42 ouvre un 7ème site à la Cité numérique du Havre !
Cette formation professionnelle dans le domaine de l’informatique est ouverte à tous, quel que soit votre âge, vos diplômes ou vos ressources. Depuis sa création en 2013, l’école d’informatique 42 a su se démarquer en ouvrant des sites dans toute la France et même à l’étranger. Le site du Havre est le 7ème en France et le 46ème mondial.
Ce projet a été initié par la région du Havre pour mettre en avant les entreprises du secteur numérique. Plusieurs entreprises partenaires ont déjà été impliquées dans ce projet, elles ont hâte de vous accueillir et de vous former !
On oublie les diplômes, ici on recrute sur votre passion et votre motivation. Les entreprises pourront élaborer des parcours pédagogiques avec l’équipe de 42 Le Havre pour répondre aux enjeux locaux, comme la transition énergétique ou la digitalisation. Ces parcours seront ensuite intégrés à la pédagogie de tous les sites de l’école. Le budget prévisionnel de ce site est de 950 000 euros par an, soutenu par la région du Havre à hauteur de 1M € pour les aménagements des locaux et équipements informatiques.
Cette ouverture de site est une occasion en or pour les passionné(e)s de la technologie de développer leurs compétences et de répondre aux besoins du marché du travail en constante évolution.
Thoma Bravo a annoncé l’acquisition de l’entreprise canadienne Magnet Forensics
Thoma Bravo, un fonds d’investissement spécialisé dans l’acquisition de sociétés de cybersécurité, a annoncé l’acquisition de l’entreprise canadienne Magnet Forensics pour environ 1,24 milliard d’euros. Cette acquisition vient compléter celle de Grayshift l’année précédente, une des rares sociétés à avoir réussi à déverrouiller l’iPhone. Cette acquisition s’inscrit dans une série d’achats récents de Thoma Bravo dans le domaine de la cybersécurité.
Magnet Forensics se concentre sur l’analyse en cybersécurité pour identifier les méthodes et les moyens utilisés par les pirates pour atteindre leurs objectifs. Les enquêtes menées par cette entreprise peuvent alimenter les rapports de sécurité, ainsi que les enquêtes judiciaires et policières. Cette acquisition permettra à Thoma Bravo de renforcer ses capacités en matière de récupération et d’analyse des preuves numériques pour les enquêtes.
L’acquisition de Magnet Forensics permettra également à Thoma Bravo de devenir un leader sur le marché de la cybersécurité en combinant les capacités de ces deux entreprises. La combinaison de Grayshift et de Magnet Forensics permettra de proposer une offre encore plus complète pour les enquêtes et contribuera à la poursuite de la justice. Cette acquisition est réalisée entièrement en numéraire et représente pour les actionnaires de Magnet Forensics une plus-value de 15 % par rapport au dernier cours de l’action à la bourse de Toronto. La clôture de la transaction est prévue au cours du deuxième trimestre 2023. Thoma Bravo souhaite devenir un acteur majeur sur le marché de la cybersécurité en achetant les meilleures sociétés et en les combinant pour offrir des solutions encore plus complètes aux clients.
La start-up française Egerie vient de récolter 30 millions d’euros pour développer sa plateforme logicielle et poursuivre son expansion en Europe
La start-up française Egerie, spécialisée dans la gestion des risques de cybersécurité, vient de récolter 30 millions d’euros pour développer sa plateforme logicielle et poursuivre son expansion en Europe. Cette levée de fonds a été menée par Tikehau Capital, Open CNP, la Banque des Territoires et TIIN Capital, un fonds d’investissement néerlandais spécialisé dans la cybersécurité.
Egerie a créé une plateforme regroupant plusieurs services pour aider les entreprises à évaluer l’impact financier des risques de cybersécurité et à quantifier le retour sur investissement des actions de sécurité. Ces services incluent la surveillance, l’identification des vulnérabilités et la proposition de mesures de protection. L’objectif d’Egerie est de “rendre visible” les risques de cybersécurité qui peuvent être imperceptibles pour les entreprises.
Pour cela, Egerie propose deux offres: Risk Manager, dédiée à lister les vulnérabilités et aux recommandations de moyens de traitement, ciblant les DSI, RSSI et Risk Manager des grandes entreprises et institutionnels; Privacy Manager, une offre conçue spécifiquement pour les DPO des grands groupes et structures pour les accompagner dans la gestion de la conformité avec la réglementation et le RGPD.
Egerie utilise un système expert appelé “équation” pour modéliser les conséquences financières et opérationnelles d’un risque de cybersécurité sur un processus métier. Les utilisateurs peuvent établir une simulation numérique comprenant les actifs techniques et métiers de l’entreprise et en déduire une stratégie de cybersécurité efficace.
Actuellement, Egerie compte plus de 300 entreprises et organisations clientes, dont des acteurs internationaux tels qu’Accenture, Engie, GRTgaz, Orange et Veolia, ainsi que des organisations du secteur public. La start-up a pour objectif de poursuivre son expansion en Europe et de continuer à aider les entreprises à protéger leurs actifs contre les risques de cybersécurité.
Egerie est en train de faire des choses incroyables pour aider les entreprises à protéger leurs actifs contre les risques de cybersécurité!
EY a récemment publié son classement des fournisseurs de logiciels pour 2022
EY vient de publier le classement des éditeurs de logiciels dans le monde pour 2022, prévoyant que ce secteur va continuer à croître et même s’accélérer dans les prochaines années. Selon cette enquête, les services de cloud seront un segment de marché de plus en plus important chez les éditeurs de logiciels.
Selon un nouveau rapport, les revenus des éditeurs de logiciels français atteignent 19,4 milliards d’euros en 2021, soit une hausse de 6,6 % par rapport au total de 18,3 milliards d’euros de l’année précédente. S’il s’agit d’une performance solide, elle est inférieure au taux de croissance global de 10 % sur la même période, qui s’explique par un net ralentissement en 2020 (-1,5 % contre +3,6 % en 2019) directement lié aux incertitudes politiques, notamment aux prochaines élections.
Les éditeurs de logiciels français ont enregistré une forte croissance au cours du dernier trimestre, malgré un contexte encore impacté par le Covid-19 qui a eu un impact direct sur l’économie française et notamment au quatrième trimestre où les indicateurs économiques ont fortement chuté.
La performance des éditeurs de logiciels français s’explique en grande partie par l’énorme succès de certains grands groupes tels que Sopra Steria Group, Capgemini Group, Dassault Systèmes, Atos, Steria Group ou Thales Group.
Mohamed Rahmoune prend le contrôle de la DSI groupe de B&B Hotels
Créé en 1990 à Brest, le groupe B&B Hotels regroupe actuellement plus de 600 hôtels répartis dans 14 pays, principalement situés en Europe, mais également au Brésil. En forte expansion, la chaîne hôtelière française vient de se développer au Royaume-Uni. Pour favoriser sa croissance, Mohamed Rahmoune est désigné DSI groupe depuis septembre 2022.
Tout au long de sa carrière, Mohamed Rahmoune a aidé la transformation numérique de plusieurs entreprises, en mettant en avant l’expérience client et l’e-commerce. Il était auparavant CTO e-commerce du groupe La Poste. Pendant 2 ans, il a aussi été DSI groupe de Fitness Park et a lancé un programme pour obtenir un système modernisé de gestion des clubs. Il a également participé à la transformation numérique des Galeries Lafayette pendant 4 ans (il a été le CTO e-commerce de l’entreprise pendant près d’un an et demi). Au début de sa carrière professionnelle, Mohamed a passé 12 ans chez IBM, où il a commencé en tant qu’ingénieur de système jusqu’à devenir architecte principal.
Mohamed Rahmoune a obtenu son diplôme d’ingénieur à l’Université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumédiène (USTHB). Il possède également un master en économie et gestion délivré par l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne. Mohamed détient aussi un MBA de l’IAE de Paris, Sorbonne Business School.
Nice : Inauguration de la nouvelle agence XEFI
Le jeudi 31 mars 2022, XEFI ouvre sa nouvelle agence à Nice. A présent, c’est la troisième agence du réseau implantée sur la Côte d’Azur, après Monaco et Sophia Antipolis. Un bel avenir s’offre à XEFI NICE.
Cette nouvelle agence est aménagée dans de grands espaces pour assurer la convivialité. Elle est résolument orientée vers les clients. Il a fallu un peu plus de 400 000 € d’investissements pour ces infrastructures.
A l’occasion de cette inauguration, Jeremy et Anton, dirigeants de XEFI NICE, ont invité leurs partenaires et leurs clients à visiter les nouveaux locaux. Les invités ont pu rencontrer une partie de la direction de XEFI et contribuer à la nouvelle page de l’aventure de XEFI.
Le groupe XEFI compte actuellement plus de 145 agences implantées en France et à l’étranger. Ouvrir ses portes à Nice représente une opportunité pour être le guichet unique de proximité. XEFI NICE propose des solutions clé en main à ses clients, à un bon rapport qualité/prix.
Ses solutions comprennent la maintenance et l’infogérance, Internet et la sécurité, les solutions d’impression, l’hébergement et la sauvegarde, la vente de matériels et les solutions software.
Le groupe XEFI possède aussi une filiale Datacenters NEXEREN, constituée de 5 datacenters hautement certifiés.
L’évènement I/O 2022 de Google a été marqué par diverses annonces. Workspace, Android 13, le prototype de lunettes connectées, la mise à jour de la plateforme de développement Firebase sont entre autres les grands sujets qui ont été à l’ordre du jour. Abordant la question du cloud, le géant américain a dévoilé une extension du servie cloud baptisée « Cloud Run jobs ».
Cette extension est utile pour le développement et le déploiement d’applications conteneurisées qui utilisent des langages comme : Go, Java et Python. Selon Jeanine Banks une des responsables de Google, les tâches Cloud Run jobs permettent de réduire considérablement, le temps passé par les développeurs pour effectuer les diverses tâches administratives parmi lesquelles on peut citer : la gestion des travaux planifiés tels que l’envoi de factures hebdomadaires ou mensuelles, la migration des bases de données, la transformation de données par lots…
Dans un contexte où la demande de serverless est en pleine croissance, Cloud Run jobs vient se positionner devant des challengers tels que : AWS et Azure. Ladite plateforme exploite l’auto- scaling ce qui fait que l’utilisateur ne paye que l’usage. Dès qu’il n’y a pas de trafic, l’extension passe automatiquement à 0.
L’extension a été rendue disponible en avant-première dans la région Europe-West9 depuis le 16 Mai 2022. On reconnait à cette application, sa rapidité de démarrage et sa rapidité dans l’exécution des tâches qui peuvent être planifiées pour une exécution automatique ou mises à jour, pour une exécution manuelle.
Dans un contexte où l’amélioration de l’expérience client est l’une des grandes préoccupations des chefs d’entreprises, Oracle donne la possibilité d’intégrer dans son offre Service les informations de sa plateforme de données client Unity. A travers ces deux solutions qui font partie du portefeuille Fusion Cloud Customer Experience (CX), les entreprises arrivent à mieux automatiser les processus, fournir les réponses personnalisées et surtout prédire les besoins de service. A travers cette intégration, Oracle permet aux opérateurs du service client, d’avoir une vue plus complète des clients. L’efficacité des agents est également améliorée sans oublier la qualité du service.
Selon les analystes du marché, la gestion de l’expérience client a désormais changé la pratique et l’objectif du marketing. Il est désormais important d’interconnecter chaque système, chaque interaction avec le client, chaque cas d’utilisation et chaque équipe en contact avec le client.
Selon un rapport de Forrester, l’amélioration des applications de gestion de la clientèle permet une meilleure visibilité du parcours client et une anticipation des besoins. La solution d’Oracle vient donc donner un coup de pouce aux sections marketing des entreprises qui pourront faire les recommandations les plus pertinentes afin d’inciter à d’autres achats.
La GEN (Grande école du numérique) a mis en place un moteur de recherche qui permet aux personnes qui désirent faire carrière dans le numérique de trouver la formation qui leur convient peu importe leur situation professionnelle et leur niveau d’étude. Ce moteur de recherche réalisé en quatre mois a été conçu grâce à l’exploitation des bases de données de Mon Compte Formation (CPF), du réseau Carif-Oref et de l’Onisep. Trois Edtech ont été exploités afin d’aboutir à la mise en place du moteur de recherche de la GEN. Tout d’abord, une homogénéisation des données a été faite avant un traitement de données. La solution d’Appsearch a servi à concevoir des recherches assez complexes indexées par mot clé et par métier du numérique. Les apprenants ont la possibilité de faire des recherches par famille de métier (sécurité, interface graphisme/design, réseau et cloud, data/IA/IoT… ) . Ils ont également la possibilité de renseigner la localisation et le périmètre, préciser le niveau d’étude actuel et cocher le « 100% en ligne ».
L’outil mis à disposition est simple d’utilisation et responsive design. Il s’adapte donc à la taille des écrans de tout périphérique (ordinateur, téléphone, tablette …). Dès la fin de 2022, cet outil pourra proposer des métiers plus proches des compétences des apprenants à travers un matching encore plus élaboré.
En termes de perspective, la GEN a annoncé nourrir le désir de créer un observatoire qui contribuera à l’évolution des offres de formation aux métiers du digital. Un appel à projet est également en vue afin de sélectionner et subventionner les projets innovants en termes de pédagogie, de recrutement, d’accompagnement et aussi d’insertion professionnelle du public cible de la GEN.
Le marché des bases de données dans le cloud, ne cesse de susciter des intérêts. Cloudflare a annoncé la sortie de sa base de données dénommée D1. Cette application serverless repose sur une autre plateforme d’application serverless dénommée Workers et sur le service de stockage objet R2. Comparativement aux bases de données d’autres concurrents tels que GCP, Oracle, AWS, Microsoft Azure, D1 résidera dans environ 250 sites mondiaux ce qui veut dire que les emplacements des bases de données seront plus proches des utilisateurs.
Le CDN de Cloudflare permettra aux développeurs de réduire les frais de transfert de données mais aussi le temps de latence. A en croire les responsables de Cloudflare, les avantages de D1 sont nombreux. Etant donné que la base de données prend en charge SQLite, les développeurs pourront l’adopter avec la plus grande aisance. Plus encore, Cloudflare a annoncé ne pas facturer de frais supplémentaire pour le transfert de données. En clair, les développeurs pourront déplacer les données ente différents services sans se faire du souci.
La mise en place de D1, répond à l’ambition de Cloudflare d’être présent non seulement dans le domaine de la sécurité et du réseau mais aussi et surtout de tirer parti de son réseau à travers la création d’applications d’entreprises modernes.
Bontaz est un groupe international disposant de 24 usines situées dans les quatre coins du monde notamment en France, aux Etats-Unis, en Chine, au Brésil… Créé en 1965, cette entreprise travaille avec 4000 collaborateurs. Équipementier automobile, Bontaz est spécialisé dans les fonctions hydrauliques. En moyenne, cette entreprise produit 14 millions d’électrovannes pour les constructeurs et 180 millions de gicleurs de refroidissement de piston.
Disposant d’un ERP maison, Bontaz a nourrit le vœu de faire évoluer le cœur de son système d’information et accroitre ses performances en disposant d’outil moderne adapté à son secteur d’activité. Après un appel d’offre lancé en Octobre 2020, le choix définitif a été fait en Mai 2021. Infor Cloud Suite Automotive a été la solution choisie. Cette solution hébergée dans le cloud AWS est une proposition d’Infor. En plus d’être un outil adapté aux besoins de Bontaz, cette solution avait un coût relativement attractif. Disposant de nombreuses fonctionnalités qui permettent une rapidité dans l’accomplissement des tâches, la solution sera déployée au niveau mondial jusqu’en 2024. Selon certaines sources, ce nouvel outil pourrait permettre à l’entreprise d’étendre ses domaines d’intervention en s’investissant par exemple dans l’aéronautique
D-Wave vient encore de poser un pas de géant dans le domaine de l’informatique quantique à travers l’annonce de la livraison de son 3ème système Advantage. La machine est hébergée à Marina Del Rey, en Californie plus précisément à l’Institut des sciences de l’information de l’Université de Californie du Sud. Un des deux autres équipements est hébergé en Allemagne précisément au centre de supercalculateurs Forschungszentrum Jülich et un autre au siège de D-Wave au Canada, à Burnaby en Colombien Britannique.
Afin de lancer son 3ème système quantique, D-Wave mise à la fois sur le service Braket d’AWS et sur son Cloud Leap. D-Wave se dit prêt à mettre ses systèmes à la disposition des entreprises qui proposent des services à travers le cloud. Pour faciliter l’adaptation des développeurs et des analystes, D-Wave entend mettre à leur disposition, des outils de codage ainsi que des modèles.
L’Advantage de D-Wave qui doté de plus de 5.000 qubits, aura en face de lui une machine d’IBM dotée de 4000 qubits. IBM a annoncé récemment que sa machine sera disponible en 2025. Même si on pourrait penser qu’une machine de 5000 qubits sera plus rapide que celle du 4000 qubits, il est important de tenir compte de la technologie utilisée. En effet, D-Wave exploite du quantique recuit alors que ses challengers tels que IBM, Quantinuum, IonQ… évoluent sur une approche qui se base sur les portes quantiques, nouveau champs d’exploration de D-Wave à en croire une annonce faite en Octobre.
Google a organisé du 11 au 12 Mai 2022, son évènement annuel dénommé I/O. Au cours de cette édition, le propriétaire du moteur de recherche le plus utilisé au monde a tenu à présenter les nombreuses fonctionnalités de sa suite bureautique et collaborative. Certaines sont déjà incluses et d’autres en cours.
Parmi les fonctionnalités dont pourront bénéficier les utilisateurs, il y a celle du résumé textuels qui est désormais généré automatiquement au cours d’un chat. Google a transformé les résumés en « Spaces » Workplace, qui est une sorte de salons de discussion qui permettent aux employés d’échanger et de partager différents fichiers autour d’un projet déterminé.
Les appels Meet pourront également être transcrits automatiquement, ce qui permettra aux membres des équipes de pouvoir rattraper facilement les réunions manquées. Il faudra attendre 2023, afin de voir les fonctionnalités de résumé dans Docs et Spaces s’appliquer aux textes transcrits.
Des fonctionnalités dénommées « Portrait Light » et « Portrait Restore » se basent sur l’IA de Google afin d’améliorer l’image des utilisateurs. Ces fonctionnalités seront utiles en cas de mauvaise condition d’éclairage ou de mauvaise connexion. La fonction « Portrait Restore » sera disponible au cours de cette année (2022) pour ceux disposant d’un abonnement Entreprise Plus ou Business Plus, alors que la fonction « Portrait Light » sera disponible dans les mois à venir pour ceux qui disposent d’une formule Enterprise Plus, Business Plus ou encore Business Standard. Il y a également la fonctionnalité de « déréverbération » qui va consister à supprimer automatiquement l’écho qu’il y a dans certaines pièces lors des discussions.
Au vu des derniers rachats stratégiques opérés par NetApp, on est bien tenté de dire que le grand prestataire du service cloud se lance à fond dans le CloudOPs.
En s’investissant tant dans la fourniture de solutions orientées vers les clouds tels que : Azure, AWS et GCP, tout comme dans le stockage traditionnel sur site, NetApp a réussi à développer une grande expertise dans le domaine du Cloud Operations (CloudOPs). Afin de s’imposer sur ce marché, le prestataire de San José a dû faire de nombreuses acquisitions avec entre autres : Fylamynt, Data, CloudCheckr, Mechanics, Spot et Instraclustr. Ainsi, de nombreux « produits » ont été lancés. Parmi ceux-ci, on peut citer : Cloud Volumes Ontap, Cloud Data Send, Azure NetApp Files, Cloud Volumes Service et Cloud Insights. L’objectif visé par NetApp est d’accompagner les entreprises contraintes à faire face à la complexité des solutions multiclouds.
Les outils CloudOps de NetApp serviront donc à automatiser les opérations liées au cloud qui se complexifient également en raison du manque de personnel qualifié.
NetApp n’est pas le seul à manifester un intérêt pour le CloudOps. Il devra faire face à la concurrence puisque d’autres géants tels que Dell Technologie développent même si c’est avec un léger retard diverses solutions de stockage (fichiers, blocs et objets) sur les trois grands clouds du marché. Pure Storage a de son côté, renforcé ses ressources CloudOPs à travers son offre Fusion, qui voit le jour avec des capacités de surveillance automatisée.
IBM le géant de l’informatique en entamé au cours de ce mois de Mai, une série de conférences « Think 2022 » qui seront axées sur 5 thématiques à savoir : l’automatisation avec l’IA, les données, la cybersécurité, le conseil et la modernisation des SI avec le cloud hybride. Cette série de conférences qui se déroulera dans 11 grandes villes dont Paris, sera animée par des experts et suivie de nombreux ateliers et master class.
Mais avant l’étape de Paris, IBM a, au cours du « Think Boston » présenté la feuille de route actualisée de sa R&D axée au tour de l’informatique quantique. A en croire, les responsable d’IBM, d’ici 2023, il sera conçu, un processeur quantique universel à 1000 qubits avec une intégration d’une approche serverless à sa pile logicielle quantique. Ceci ne sera que le début d’une nouvelle ère puisque deux ans plus tard, il sera mis sur pied un processeur doté d’une puissance de calcul de plus de 4158 qubits avec pour nom de code : Kookaburra.
Sur le plan de la cybersécurité, IBM a annoncé que les travaux sont en cours afin de contribuer à la protection des données. Ainsi, le fournisseur annonce qu’il proposera aux équipes de cybersécurité et aux dirigeants des entreprises, des formations axées sur le chiffrement à sécurité quantique. Il pourra également évaluer le taux d’exposition des entreprises aux cyberattaques.
Troops.ai est une plateforme d’autonomisation très utile pour communiquer sur les revenus mais aussi sur les ventes. Elle a été acquise par Salesforce un puissant éditeur américain. Il faudra tout de même, attendre le second trimestre pour constater l’inclusion de Troops.ai dans Slack. Selon les informations recueillies, Troop.ai s’appuie sur Microsoft Teams et les bots Slack dans le but de faire remonter les données CRM de plusieurs autres plateformes telles que : Salesforce, Hubspot et Zendesk.
Pour rappel, Troops a vu le jour à new York en 2016 grâce à la coopération de Greg Ratner, Dan Reich et Scott Britton. Saleforce n’a pas choisi communiquer sur les termes de l’opération. Toutefois, il a été constaté que Troops.ai a levé à ce jour, 19,4 M$. Cet achat faut-il le rappeler est intervenu environ 2 mois après que Bret Taylor ait annoncé aux analystes que la compagnie n’entendait pas à court terme faire une acquisition importante, encore moins, une fusion.
Depuis l’acquisition en 2020 de Slack, l’éditeur Salesforce n’a cessé de voir croitre la côte de popularité de sa plateforme de messagerie. A en croire les derniers résultats rendus publics, l’éditeur a eu à faire un chiffre d’affaires de près de 7,3 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 26% si l’on le compare à l’année qui s’est achevée. En termes de projection, Salesforce a annoncé attendre pour l’année 2023, une contribution de près de 1,5 milliards de dollars en vente de la part de Slack.
Markess by Exaegis après une étude menée au cours de l’année 2021 a noté une progression de 35% sur le marché français des services d’infrastructure délivrée à travers le cloud public. En termes de fiance, cette augmentation a entrainé une hausse de 500 M€ au niveau des revenus. Les 3 géants notamment Amazon Web Services (AWS), Microsoft Azure et Google cloud sont ceux qui bénéficient d’environ 80% de cette augmentation. A en croire certaines statistiques, 71% environ du marché français dans le domaine de l’IaaS est entre les mains d’AWS, Microsoft et Google Cloud. Les autres concurrents comme IBM, OVH, Oracle, Scaleway fournissant également les mêmes services, ne peuvent se contenter que de moins de 30%.
Parmi les trois (AWS, Microsoft et Google Cloud), qui dominent le marché français, AWS est le leader mondial. En effet, selon toujours Markess by Exaegis, le marché du PaaS et de l’IaaS courant 2021, a été couvert à environ 46% par AWS. Microsoft Azure ne jouit que des 22% du marché mondial pendant que Google Cloud se contente de 8% que ce soit en France ou au plan mondial.
Les « délaissés » tels que OVH, Scaleway … devront quant à eux, compter sur des segments beaucoup plus spécifiques comme : la cyber sécurité, le cloud souverain, les plateformes applicatives, la gestion de cloud hybride et multicloud.
Après plus de deux ans de présentation de rapports à distance en raison de la COVID-19, Marie-Laure Denis actuelle présente de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a présenté le rapport de son institution sur les différents faits recensés au cours de l’année 2021. Pour la responsable, l’année 2021 n’a pas été très calme. Afin de prouver la véracité de ses propos, elle n’a pas hésité à exposer au grand public les chiffres marquants de l’année qui s’est achevée. En effet, en 2021, on a dénombré environ 14.143 plaintes enregistrées pour 384 contrôles effectués. En tout, 135 mises en demeure ont été faites avec à la clé plus de 214 millions de dollars payés pour les sanctions. Xavier Delporte autre responsable de la CNIL trouve que ces forts taux sont les retombées de « l’effet RGPD ». Parmi les sujets de réclamation, on retrouve : la prospection via les mails ou les mobiles, l’effacement des données sur Internet sans oublier la surveillance des salariés notamment, à travers les vidéos.
Côté cybercriminalité, la CNIL dit avoir reçu un peu plus de 3000 notifications l’année dernière. Ce chiffre correspond à une hausse de 128% comparativement à 2021. Après analyse, 43% des cyberattaques sont causées par des rançongiciels. La commission a également précisé que le secteur de la santé faisait partie des secteurs les plus touchés.
A titre de perspective, pour l’année 2022, la CNIL a promis accompagner les différents sites internet et surtout ceux intervenant dans la vente en ligne sur la mise en conformité pour l’utilisation des services de Google Analytic mais aussi, sur la mise en place de solutions alternatives.
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