Les logiciels libres recommandés par l’État, en 2024
En 2024, l’État Français recommande de plus en plus l’utilisation de logiciels libres dans les administrations publiques. Ces logiciels sont regroupés dans le SILL (socle interministériel de logiciels libres). Parmi eux, Libre Office, une suite bureautique complète qui permet de gérer des documents, des feuilles de calculs et des présentations gratuitement, sans licence.
Les systèmes d’exploitation comme Linux, en particulier les distributions telles qu’Ubuntu et Debian, sont également encouragés pour leur stabilité renforcée et leur coût réduit. Le navigateur web Firefox est reconnu pour son respect de la vie privée et pour ses performances. Il fait parti des recommandations pour une navigation sécurisée et efficiente.
Pour les courriers électroniques, Thunderbird est préconisé en raison de sa flexibilité et de ses nombreuses extensions. Dans le domaine de la gestion de projets, l’État recommande l’utilisation de GanttProject, un outil de planification puissant et intuitif. Enfin, pour les outils de communication et de collaboration, des logiciels comme Nextcloud et Mattermost sont conseillés. Ils offrent des solutions sécurisées et contrôlées pour le partage de fichiers et une messagerie d’équipe. L’utilisation de ces logiciels libres permet de réduire les coûts mais aussi d’assurer une plus grande transparence et sécurité dans les opérations publiques, tout en soutenant l’innovation.

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JAVA : les développeurs toujours aussi demandés
D’après le rapport 2024 Java Productivity Report, la demande de développeurs Java reste élevée. En effet, cette analyse montre que 60 % des entreprises interrogées ont besoin de personnel spécialisé dans ce langage IT et prévoient de nombreux recrutements. En revanche, les budgets alloués aux outils pourraient ne pas suivre cette volonté, puisque peu de ces sociétés envisagent de les augmenter.
Ce rapport réalisé sur les enquêtes réalisées de novembre 2023 à janvier 2024, regroupe les réponses de 440 utilisateurs Java (développeurs ou architectes Java) répartis dans le monde entier. Si 11 % des utilisateurs ont déclaré être passés à la dernière version de l’outil, à savoir Java 21, 24 % des personnes sondées avouent encore utiliser la version 8 tandis que 18 % travaillent toujours avec la version 11.
D’après Perforce Soft, au fur et à mesure qu’Oracle (fournisseur de Java) mettra fin au support de versions antérieures à Java 21, la demande de développeur en interne ou en support tiers augmentera au sein des entreprises, comme la firme le souligne dans sa déclaration : « Étant donné qu’Oracle a mis fin au support de niveau Premier de Java 8 en mars 2022, le pourcentage d’utilisateurs de Java 8 laisse supposer que les entreprises obtiennent le support de fournisseurs tiers comme Amazon, Azul et OpenLogic ».

Les données de l’Assurance maladie hébergées pour 3 ans par Microsoft
La nouvelle est tombée ce 31 janvier. La Cnil (organisme chargé de veiller à la protection des données personnelles sur le territoire français) vient d’accorder GIP PDS (plateforme de traitement des données de santé) de créer un entrepôt de stogkage des données médicales. Ainsi, « Les données de l’entrepôt seront conservées dans les centres de données de Microsoft situés en France » précise la décision.
Le but de cette sauvegarde est d’aider la recherche pharmaco-épidémiologique en stockant ces informations de manière automatisée et d’analyser les effets des traitements des citoyens français à long terme.
En revanche, malgré cet accord conclut pour 3 ans, la Cnil déplore « qu’aucun prestataire susceptible de répondre actuellement aux besoins exprimés par le GIP PDS ne protège les données contre l’application de lois extraterritoriales de pays tiers […]» ne se situe en France ou en Europe. Le régulateur français regrette également «que la stratégie mise en place pour favoriser l’accès des chercheurs aux données de santé n’ait pas fourni l’occasion de stimuler une offre européenne à même de répondre à ce besoin ». En effet le fait que ces données soient gérées par un hébergeur américain pose le problème de la fuite de données, bien que là encore la Cnil se veuille rassurante en précisant que «ces transferts de données vers les États-Unis sont encadrés par les clauses contractuelles types de la Commission européenne.»

Les ventes de tablettes numériques en chute en 2023
Sur l’année 2023, les ventes de tablettes numériques ont chuté de 20,5 %, atteignant 17.4 % sur le seul quatrième trimestre. Une situation qui n’était pas arrivée depuis 2016.
Le top trois des principaux fournisseurs du marché mondial, Apple, Samsung et Lenovo, sont en recul respectivement de 19.8 %, 13.9 % et 19.7 % sur leurs ventes 2023 en comparaison à l’année précédente, tout en se partageant plus de 65 % de part de marché. Amazon quant à lui se retrouve à la cinquième place avec près de 66 % de recul par rapport à 2022 et seulement 4,2 % de part de marché, derrière Huawei, qui lui gagne 1.6 point de part de marché, atteignant les 6,8 %.
Cette chute des ventes de tablette s’explique d’après Anuroopa Nataraj de chez IDC par : « l’absence d’améliorations économiques significatives et alors que les consommateurs consacrent leur budget à d’autres domaines que l’électronique grand public, les tablettes ne figurent pas en bonne place sur la liste de leurs priorités. Et, dans les entreprises, les retards dans les projets et le gel des dépenses ont également conduit au report d’achat au-delà de l’année 2023 »
Toutefois, un rebond pourrait avoir lieu en 2024 si le contexte économique mondial s’y prête.

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Fnac Darty : e-commerce, convergence data et transformation métier en 2024
Au sein de Fnac Darty, Jean Laborde, directeur digital, orchestre le développement du e-commerce au sein de l’organisation fusionnée de la transformation digitale et de la direction des systèmes d’information (DSI). L’objectif premier est de stimuler les revenus du groupe, en mettant notamment l’accent sur le e-commerce, y compris les flux vers les magasins. Cette initiative, en réponse aux objectifs stratégiques et ambitieux du canal e-commerce, vise à consolider la place du groupe dans ce secteur en pleine mutation.
La fusion organisationnelle entre digital et DSI, supervisée par Olivier Theullé, chief e-commerce et digital officer, couvre l’ensemble du spectre digital et informatique, y compris l’infrastructure, la chaîne d’approvisionnement informatique et les fonctions support. Jean Laborde, quant à lui, dirige la verticale du e-commerce au sein de cette nouvelle structure, concentrant ses efforts sur des aspects tels que l’acquisition du trafic, le SEO et la gestion de la data.

La convergence des systèmes d’information de Fnac et Darty est en cours, avec une intégration réussie des back offices des marketplaces et la fusion des systèmes de gestion de l’information produit (PIM). Cette dernière réalisation, opérationnelle depuis avril 2023, est particulièrement significative compte tenu de la complexité du catalogue qui compte 20 millions de références. Des algorithmes internes ont été développés au cours des trois dernières années pour gérer la qualité des données, ce qui a démontré la volonté de Fnac Darty de résoudre des problématiques spécifiques du marché.
Parallèlement, le groupe a migré l’ensemble de son infrastructure data vers le cloud, précisément sur la plateforme Google Cloud Platform (GCP). La migration, achevée mi-2022, a permis d’unifier les agrégats de données, les datawarehouses et les datalakes, consolidant ainsi une plateforme de données commune à Fnac et Darty. L’utilisation intensive de Big Query a été soulignée comme un choix judicieux pour gérer la masse de données du groupe.
En 2024, l’organisation IT et digitale de Fnac Darty se tourne vers une approche de transformation organisationnelle axée sur les domaines métiers. L’objectif est de rapprocher les métiers de la donnée, maximisant ainsi la valeur de celle-ci. Différents niveaux de maturité data nécessiteront des approches variées, allant de structures intégrées pour des équipes, telles que le marketing clients, déjà orientées vers la donnée, à une centralisation de la gestion des domaines data sous l’équipe IT pour des métiers comme le SAV ou les opérations. La gouvernance transverse sera essentielle pour garantir la cohérence et le partage des données entre les métiers, et la maîtrise de l’évolution des données au sein de la plateforme commune sera au cœur des enjeux.
Veeam explore la sauvegarde sur Proxmox en réponse aux changements de Broadcom
Veeam, un acteur majeur dans le domaine de la sauvegarde des environnements virtuels, réagit aux récentes évolutions stratégiques de Broadcom concernant VMware en explorant des alternatives, en particulier le système de virtualisation open source Proxmox. Face aux inquiétudes générées par les annonces de Broadcom, qui a récemment acquis VMware, Veeam cherche à anticiper les possibles migrations de clients vers des solutions alternatives.

Anton Gostev, le chef produit de Veeam, a confirmé lors d’un forum interne que des recherches et des prototypes étaient en cours pour évaluer la faisabilité d’une solution de sauvegarde compatible avec Proxmox. Un utilisateur d’une PME avait soulevé la question de la prise en charge d’autres solutions que VMware, notamment Proxmox, dans le cadre de la sauvegarde des environnements virtuels. Gostev a déclaré que Veeam explorait activement les possibilités, demandant des détails sur la taille de l’infrastructure Proxmox, le type de stockage utilisé, et toute autre information pertinente pour l’interaction, la sauvegarde et la restauration des machines virtuelles Proxmox.
Par ailleurs, Fabian Kessler, un autre responsable produit de Veeam, a confirmé que Proxmox était un sujet faisant l’objet de recherches préliminaires. Il a également annoncé le support d’Oracle Linux KVM dans la prochaine version de l’offre Veeam Backup. Ces initiatives de recherche et de développement témoignent de la volonté de Veeam de s’adapter aux évolutions du marché de la virtualisation, marquées notamment par les décisions de Broadcom d’arrêter les licences perpétuelles des produits VMware.
L’environnement de la virtualisation est en pleine mutation, avec des clients VMware envisageant des alternatives en raison des récentes décisions de Broadcom. Le mouvement pourrait être limité, étant donné les coûts et la complexité associés à l’abandon de VMware, mais les ajustements stratégiques de Veeam indiquent une préparation proactive aux évolutions du paysage technologique.
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Les salaires des métiers de l’informatique toujours en hausse en 2024
Humanskills vient de dévoiler son étude, en île de France, sur les rémunérations appliquées dans le secteur technologique. On peut y lire que la hausse des salaires observée depuis la pandémie dans les métiers de l’informatique est toujours d’actualité. Ils devraient d’ailleurs encore progresser en moyenne de 7 % en 2024.
Cette tendance s’explique par la recrudescence dans le domaine de la data d’un besoin d’ingénieurs et d’analyste, d’autant plus que leurs salaires sont supérieurs aux autres métiers. En moyenne, un analyste débutant touche 42 000 euros par an contre 85 000 euros pour un confirmé.
Si l’on compare à l’année 2022, où les salaires dans ces professions avaient augmenté de 14,6 %, la progression est en recul. Les raisons principales en sont :
– Le gel des embauches ;
– L’inflation post-covid ;
– La diminution des levées de fonds en IT ;
– Les licenciements.
Notons tout de même que les métiers de l’informatique les plus recherchés et donc les plus rémunérateurs en 2024 englobent toutes les professions intervenant dans les domaines de la cybersécurité, du cloud ou encore du développement biométrique, sans oublier tout ce qui touche au développement de l’intelligence artificielle.

Changement de présidence au conseil d’administration d’ATOS
En poste depuis 2019, Bertrand Meunier a quitté ses fonctions de président du conseil d’administration ce week-end, répondant ainsi à la pression trop forte et à la méfiance interne à son égard.
Son successeur n’est autre que Jean-Pierre Mustier, membre fraîchement arrivé six mois auparavant.

Qu’est-ce qui a conduit à cette démission ?
Tout d’abord, Bertrand Meunier faisait face à la contestation de ses décisions aussi bien par certains membres du conseil que par les petits actionnaires.
L’objet de cette opposition : la vente de la partie Technologique d’ATOS, la filiale Techs Foundations à Daniel Kretinsky, un homme d’affaires tchèque.
Des actions en justice ont également été lancées sous le motif de « corruption passive et diffusion d’informations fausses ou trompeuses » à la suite d’une plainte déposée par Alix AM et Ciam, deux actionnaires ATOS. L’enquête est à ce jour en cours d’instruction.
Quel avenir pour ATOS ?
L’action ayant chuté de plus de 48 points à l’annonce de ces pourparlers en août, le projet de cession de la filiale est reporté. Les négociations sont toujours sur la table mais le groupe a annoncé ne pas vouloir conclure avant le premier trimestre 2024. La date de cession initiale était programmée pour la fin 2023.
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Automatisation et Optimisation des Coûts : comment les DSI peuvent agir ?
Dans le monde en constante évolution de la technologie de l’information, les Directeurs des Systèmes d’Information (DSI) se retrouvent confrontés à un défi de taille : comment équilibrer la transformation digitale des métiers, la modernisation de l’infrastructure IT et la nécessité de maintenir la continuité des opérations, le tout dans un contexte de contraintes budgétaires croissantes ? L’optimisation des coûts devient une priorité pour les DSI, mais elle ne doit pas entraver l’innovation et la création de valeur.

L’automatisation émerge comme une réponse vitale à cette équation complexe. En automatisant les tâches répétitives et chronophages, les DSI peuvent libérer des ressources précieuses pour se concentrer sur des initiatives à forte valeur ajoutée. L’automatisation permet également d’améliorer la qualité et la fiabilité des services IT, réduisant ainsi les coûts liés aux erreurs humaines.
Un autre enjeu majeur réside dans la prolongation de la durée de vie des actifs IT. Dans un environnement où la technologie évolue rapidement, il est essentiel de maximiser le retour sur investissement des infrastructures et des équipements. La gestion efficace de l’obsolescence et la mise en place de pratiques de maintenance préventive sont des stratégies clés pour atteindre cet objectif.
Piloter les coûts par la valeur est une approche stratégique qui nécessite une gestion fine des investissements IT. Plutôt que de réduire les coûts de manière indiscriminée, les DSI doivent évaluer chaque dépense en fonction de sa contribution potentielle à la création de valeur pour l’entreprise. Cela peut impliquer des choix difficiles, mais cela garantit que les investissements sont alignés sur les objectifs stratégiques.
EY a récemment publié son classement des fournisseurs de logiciels pour 2022
EY vient de publier le classement des éditeurs de logiciels dans le monde pour 2022, prévoyant que ce secteur va continuer à croître et même s’accélérer dans les prochaines années. Selon cette enquête, les services de cloud seront un segment de marché de plus en plus important chez les éditeurs de logiciels.
Selon un nouveau rapport, les revenus des éditeurs de logiciels français atteignent 19,4 milliards d’euros en 2021, soit une hausse de 6,6 % par rapport au total de 18,3 milliards d’euros de l’année précédente. S’il s’agit d’une performance solide, elle est inférieure au taux de croissance global de 10 % sur la même période, qui s’explique par un net ralentissement en 2020 (-1,5 % contre +3,6 % en 2019) directement lié aux incertitudes politiques, notamment aux prochaines élections.
Les éditeurs de logiciels français ont enregistré une forte croissance au cours du dernier trimestre, malgré un contexte encore impacté par le Covid-19 qui a eu un impact direct sur l’économie française et notamment au quatrième trimestre où les indicateurs économiques ont fortement chuté.
La performance des éditeurs de logiciels français s’explique en grande partie par l’énorme succès de certains grands groupes tels que Sopra Steria Group, Capgemini Group, Dassault Systèmes, Atos, Steria Group ou Thales Group.

Mohamed Rahmoune prend le contrôle de la DSI groupe de B&B Hotels
Créé en 1990 à Brest, le groupe B&B Hotels regroupe actuellement plus de 600 hôtels répartis dans 14 pays, principalement situés en Europe, mais également au Brésil. En forte expansion, la chaîne hôtelière française vient de se développer au Royaume-Uni. Pour favoriser sa croissance, Mohamed Rahmoune est désigné DSI groupe depuis septembre 2022.

Tout au long de sa carrière, Mohamed Rahmoune a aidé la transformation numérique de plusieurs entreprises, en mettant en avant l’expérience client et l’e-commerce. Il était auparavant CTO e-commerce du groupe La Poste. Pendant 2 ans, il a aussi été DSI groupe de Fitness Park et a lancé un programme pour obtenir un système modernisé de gestion des clubs. Il a également participé à la transformation numérique des Galeries Lafayette pendant 4 ans (il a été le CTO e-commerce de l’entreprise pendant près d’un an et demi). Au début de sa carrière professionnelle, Mohamed a passé 12 ans chez IBM, où il a commencé en tant qu’ingénieur de système jusqu’à devenir architecte principal.
Mohamed Rahmoune a obtenu son diplôme d’ingénieur à l’Université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumédiène (USTHB). Il possède également un master en économie et gestion délivré par l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne. Mohamed détient aussi un MBA de l’IAE de Paris, Sorbonne Business School.
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