Sommaire Qu’est ce que l’intelligence artificielle ?
L’intelligence artificielle renvoie à la capacité des machines à faire par elle-même des tâches qui nécessiteraient généralement l’intelligence humaine. On trouve de nombreux domaines où elle peut être exploitée, comme la reconnaissance vocale, la traduction linguistique ou encore la perception visuelle.
Ce qui caractérise l’intelligence artificielle est sa capacité à gérer un grand nombre de données et de pouvoir à partir de celles-ci créer une tâche. Elle peut même être capable de s’améliorer par elle-même normalement.
Indiquons que parmi les intelligences artificielles, on distingue celles qui permettent d’effectuer différentes actions. Il existe aussi celles qui offrent la possibilité de fournir une tâche intellectuelle. D’autres intelligences artificielles possèdent des capacités encore plus impressionnantes.
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Quel est l’objectif de l’intelligence artificielle ?
Le but de l’intelligence artificielle n’est pas toujours très clair, alors qu’elle prend une place de plus en plus importante dans la vie de tous les jours. Ses objectifs peuvent demeurer encore confus pour beaucoup.
Certains pensent qu’elle doit imiter l’intelligence humaine. Pour eux, cela pourrait permettre des progrès dans des secteurs comme la médecine, l’éducation ou la recherche scientifique. D’autres estiment que l’intelligence artificielle est à même d’augmenter les capacités humaines plutôt que de les remplacer. On pense dans ce cas aux technologies liées à l’”homme augmenté” par exemple. L’intelligence artificielle doit permettre pour d’autres d’effectuer les résolutions de problèmes spécifiques. L’intelligence artificielle serait alors capable de réaliser des actions pouvant être très difficiles voire considérées par certains comme impossibles à réaliser pour les êtres humains. On pense par exemple au fait de pouvoir traduire une page en quelques secondes.
Quelles sont les limites éthiques de l’intelligence artificielle ?
Si l’intelligence artificielle est censée amener des progrès pour l’être humain, elle est aussi assez effrayante à bien des égards. Elle peut par exemple servir à des fins malveillantes comme des cyberattaques, ou des opérations de spam ou de hack à grande envergure. On trouve aussi les atteintes à la vie privée ou encore la surveillance de masse. Ces points sont donc à prendre au sérieux, surtout quand on connaît la capacité d’apprentissage automatique de l’intelligence artificielle. Elle pourrait peut-être créer des attaques d’une ampleur sans précédent.
On peut citer d’autres risques en effet amenés par l’intelligence artificielle. Par exemple, le fait que celle-ci puisse se servir d’une base de données avec des informations particulières dedans pouvant créer des contenus avec un problème de biais. Dans ce cas, l’intelligence artificielle peut par exemple fournir des réponses reflétant la culture et la société des personnes ayant créé ces données. Des préjugés racistes ou encore sexistes peuvent aussi être générés.
L’intelligence artificielle pose aussi des questions juridiques. Par exemple, par rapport à la responsabilité en cas d’erreur sur un contenu généré par l’intelligence artificielle, qui en serait responsable ? L’auteur du contenu, le fabricant de l’outil d’intelligence artificielle ?… Cela pourrait s’avérer être complexe à gérer au niveau du droit.
L’intelligence artificielle crée aussi des soucis au niveau de l’environnement. En effet, celle-ci se base sur des infrastructures matérielles. Leur mise en place et leur fonctionnement peuvent aggraver la situation climatique. Ainsi, d’après l’UNESCO, l’extraction des données consomme près de 10 % de l’énergie mondiale et les data centers pourraient consommer un cinquième de toute d’électricité mondiale d’ici 2025.
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Pour faire face à cela, quelques initiatives voient le jour. C’est dans ce sens que le patron de Tesla, Elon Musk et celui d’OpenAi, Sam Altman, créateur de l’intelligence artificielle ChatGPT et de sa nouvelle mouture GPT-4 ont déclaré qu’il était nécessaire de faire une pause pendant 6 mois sur l’intelligence artificielle afin notamment de pouvoir prendre du recul.
On peut aussi citer celle entreprise en novembre 2021 par l’UNESCO. Celle-ci promeut un texte inédit par son ampleur mais faible dans sa mise en place concrète. Le texte s’adresse à un grand nombre de secteurs comme l’économie, la finance, ou encore la recherche et la médecine. La recommandation est en lien avec le respect et la promotion des droits de l’homme et de la dignité humaine, la nécessité de protéger l’environnement et les écosystèmes, le fait de veiller à assurer l’inclusion et la diversité, de favoriser des sociétés pacifiques, justes, et indépendantes, selon Audrey Azoulay, la directrice générale de l’UNESCO.
Concrètement, le texte propose d’interdire par exemple aux États le recours à la notation sociale et à la surveillance de masse. Il suggère aussi par aux États de mettre en place des organes indépendants qui doivent permettre de répondre aux demandes des citoyens et à certains de leurs recours.
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