Gestion de productionDéfinition : Ensemble des activités qui permettent de mener à bien la production, allant de la planification des ressources nécessaires (matérielles, humaines, et financières), en passant par la gestion de ressources et la traçabilité des activités de production. La production vise à fabriquer des produits au moindre coût tout en respectant les plannings, les cahiers des charges et les normes de sécurité, et en offrant une flexibilité suffisante pour s’adapter aux variations de la demande. On identifie quatre principales typologies de production : • fabrication sur stock, • assemblage à la commande, • fabrication à la commande, • conception à la commande. La planification de la production commence avec le Plan Industriel et Commercial (PIC), qui traduit les objectifs stratégiques en un plan équilibré de charges et de capacités pour chaque famille de produits. L’objectif est de prévoir les variations de la demande et de s’assurer que le système industriel et logistique dispose des ressources et moyens nécessaires pour répondre aux besoins futurs. Au deuxième niveau, le programme directeur de production (PDP) offre une planification plus détaillée par produit fini sur un horizon de quelques semaines ou mois (au minimum équivalent au cycle d’approvisionnement et de production). Il sert de lien entre le PIC et le calcul des besoins nets (CBN) et constitue une sorte de contrat entre la production et le commerce, permettant à ce dernier de s’engager sur les commandes clients. Le PDP se base sur les prévisions de vente, les commandes fermes et les stocks disponibles pour calculer les ordres de fabrication et les besoins en matières premières. La production joue un rôle crucial dans la fiabilité des livraisons en respectant les dates de production promises. La qualité du pilotage de la production est essentielle pour atteindre les objectifs de service. Découvrez les éditeurs GPAO à comparer en ligne. Consultez nos articles conseils, les actualités du marché ainsi que les autres ressources en ligne à propos de la gestion de production. Astrée Software – Management visuel Production Obilog Logiciel GPAO More et chaînes d’approvisionnement souffrent de la pandémie : dématérialisationProcédé qui permet de remplacer des supports d’information matériels, communément au format papier, en format numérique. insuffisante, manque de visibilité sur les données d’approvisionnement… La crise sanitaire et les bouleversements organisationnels qui en découlent ont mis en lumière la nécessité d’une souplesse toujours plus grande, et ce à tous les échelons. Les éditeurs de GPAO prennent en comptent cette nouvelle donne. Parmi les réponses : la blockchain« Chaîne de blocs » en français, il s’agit d’une technologie de transmission et de stockage d’informations publique, anonyme et infalsifiable. Elle fonctionne grâce à un ensemble de nœuds (blocs) qui forment le réseaux par lequel se font les transactions. La blockchain est née avec bitcoin en 2008..
S’il est un domaine – avec de nombreux autres – frappé de plein fouet par la crise sanitaire, c’est bien celui de la gestion de productionDéfinition : Ensemble des activités qui permettent de mener à bien la production, allant de la planification des ressources nécessaires (matérielles, humaines, et financières), en passant par la gestion de ressources et la traçabilité des activités de production. La production vise à fabriquer des produits au moindre coût tout en respectant les plannings, les cahiers des charges et les normes de sécurité, et en offrant une flexibilité suffisante pour s’adapter aux variations de la demande. On identifie quatre principales typologies de production : • fabrication sur stock, • assemblage à la commande, • fabrication à la commande, • conception à la commande. La planification de la production commence avec le Plan Industriel et Commercial (PIC), qui traduit les objectifs stratégiques en un plan équilibré de charges et de capacités pour chaque famille de produits. L’objectif est de prévoir les variations de la demande et de s’assurer que le système industriel et logistique dispose des ressources et moyens nécessaires pour répondre aux besoins futurs. Au deuxième niveau, le programme directeur de production (PDP) offre une planification plus détaillée par produit fini sur un horizon de quelques semaines ou mois (au minimum équivalent au cycle d’approvisionnement et de production). Il sert de lien entre le PIC et le calcul des besoins nets (CBN) et constitue une sorte de contrat entre la production et le commerce, permettant à ce dernier de s’engager sur les commandes clients. Le PDP se base sur les prévisions de vente, les commandes fermes et les stocks disponibles pour calculer les ordres de fabrication et les besoins en matières premières. La production joue un rôle crucial dans la fiabilité des livraisons en respectant les dates de production promises. La qualité du pilotage de la production est essentielle pour atteindre les objectifs de service. Découvrez les éditeurs GPAO à comparer en ligne. Consultez nos articles conseils, les actualités du marché ainsi que les autres ressources en ligne à propos de la gestion de production. Astrée Software – Management visuel Production Obilog Logiciel GPAO More et des chaînes d’approvisionnement. Les logiciels de GPAO ont-ils été impactés par cette évolution ? En partie oui.
Car, la période accentue de façon critique des tendances déjà présentes en termes de stratégies logicielles. « Sur certains points tels que la blockchain« Chaîne de blocs » en français, il s’agit d’une technologie de transmission et de stockage d’informations publique, anonyme et infalsifiable. Elle fonctionne grâce à un ensemble de nœuds (blocs) qui forment le réseaux par lequel se font les transactions. La blockchain est née avec bitcoin en 2008. ou l’IoT, bien des entreprises y allaient plutôt tranquillement. Depuis, elles y portent un intérêt très fort » explique-t-on à la Direction Product Marketing chez Sage.
La blockchain« Chaîne de blocs » en français, il s’agit d’une technologie de transmission et de stockage d’informations publique, anonyme et infalsifiable. Elle fonctionne grâce à un ensemble de nœuds (blocs) qui forment le réseaux par lequel se font les transactions. La blockchain est née avec bitcoin en 2008. semble être la grande gagnante. D’autres technologies ne sont pas en reste : dématérialisationProcédé qui permet de remplacer des supports d’information matériels, communément au format papier, en format numérique., IoT et RPA.
La Blockchain au secours de la GPAO
Lorsque des fournisseurs ne sont plus en mesure de livrer, notamment en raison d’une fermeture de liaisons aériennes, il devient nécessaire de maîtriser non plus seulement l’approvisionnement en lui-même, mais surtout les points de blocage. Généralement, les entreprises ont l’information sur les fournisseurs immédiats d’un élément ou d’une pièce, mais ils n’ont pas de visibilité sur ceux qui sont plus en amont dans la chaîne. Des partenaires qui rechignent généralement à révéler leurs sources par crainte de perdre au passage un de leurs avantages compétitifs…
Implémenter une blockchain« Chaîne de blocs » en français, il s’agit d’une technologie de transmission et de stockage d’informations publique, anonyme et infalsifiable. Elle fonctionne grâce à un ensemble de nœuds (blocs) qui forment le réseaux par lequel se font les transactions. La blockchain est née avec bitcoin en 2008. permet de répertorier chaque élément intervenant dans un produit et de lui assigner des permissions publiques ou privées. Ainsi, chacun de ces éléments fera l’objet d’un suivi précis. En cas de souci, le fournisseur peut octroyer une permission d’accès à un point de la chaîne et donc autoriser à reprendre la main sur ce qui « bloque » la réalisation d’un produit.
Ainsi, le fabricant de produits frais Jupiter Group a-t-il intégré la blockchain« Chaîne de blocs » en français, il s’agit d’une technologie de transmission et de stockage d’informations publique, anonyme et infalsifiable. Elle fonctionne grâce à un ensemble de nœuds (blocs) qui forment le réseaux par lequel se font les transactions. La blockchain est née avec bitcoin en 2008. dans son processus d’approvisionnement de manière à avoir une traçabilitéProcessus qui permet de suivre la création d’un produit de sa production à sa vente. relative à chaque fournisseur : date de plantation du produit, date de récolte… Tout cela est placé sur un QR codeQuick Response Code. Se dit aussi code barre 2D. Il s’agit d’un « tag » lisible par les téléphones portables et les tablettes. Les deux dimensions permettent d’avoir un codage plus complet et donc de stocker plus d’informations. qui informe le client du parcours complet du produit, de la graine jusqu’à l’assiette !
Dématérialisation : vitale à la GPAO
Dématérialiser toujours davantage les documents apparaît aussi plus que jamais vital. La nécessité de généraliser le traitement numérique, avec signature électroniqueProcessus technique qui permet de signer de manière officielle un document par voie électronique. entre autres, n’est plus une option. Une digitalisation accrue des informations facilitera la mise à disposition des données d’un bout à l’autre de la chaîne de traitement.
S’ajoute à cette exigence une plus grande mobilitéCaractéristique d’un logiciel qui lui permet d’être accessible depuis n’importe quel lieu afin d’avoir constamment les données mises à jour. de la saisie, qui ne peuvent plus dépendre d’un seul terminal. Il est nécessaire d’accommoder une saisie d’information depuis une tablette ou un téléphone mobile et les logiciels de GPAO ont commencé à prendre en compte ce besoin.
Le maître mot de la GPAO : résilience
Dans ce contexte, un mot-clé transparaît dans l’évolution de la GPAO : résilience. À la mi-février 2020, Fiat Chrysler Automobile a dû stopper la production d’une usine basée en Serbie, n’étant plus en mesure d’obtenir des pièces venant de Chine. Hyundai a subi le même revers pour des usines de Corée. Lorsqu’une entreprise n’est plus en mesure d’être approvisionnée et doit se référer à des fournisseurs locaux pour une partie de sa production, il importe que les logiciels impliqués puissent s’adapter aisément à de tels changement.
Pour finir, citons quelques autres facteurs dans lesquels la GPAO accélère sa mutation : une meilleure prise en compte du travail à distance ; l’IoT (Internet des Objets), comme avec Erewa, filiale de SNCF qui a mis en place de l’IoT pour faciliter la récupération d’informations en temps réel, facilitant les opérations de maintenance. Et enfin, le CloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations., afin que chacun puisse accéder aux informations liées à l’approvisionnement d’une chaîne où qu’il se trouve.
Notons toutefois que si la crise a pu faire naître la crainte d’entreprises aux usines intégralement robotisées sans aucune présence humaine, la situation révèle aussi la nécessité d’une intervention humaine en divers points de la chaîne afin de pouvoir remédier au mieux aux points de blocage d’un approvisionnement.
La réponse GPAO à la pandémie est en réalité multiple. Elle réside dans une meilleure intégration de l’intelligence humaine dans l’ensemble du processus.