Maintenir une cohérence avec les données du marché
Veiller à ce que la valeur estimée concorde avec les tendances du marché immobilier ou des marchés financiers par exemple peut aussi empêcher d’être pris dans les radars du fisc. Éviter des écarts de prix trop importants par rapport aux transactions comparables est donc important.
Documenter les motivations de l’évaluation
Autre manière de valoriser ses actifs sans contrevenir au fisc : expliquer clairement les raisons qui sous-tendent la valeur retenue. Cela peut être un contexte familial, une stratégie d’investissement, ou encore une transmission d’entreprise. Apporter des preuves concrètes étayant ces motivations peut être nécessaire. Il peut être possible de montrer les actes de famille, la correspondance commerciale, ou encore les plans d’investissement. Le but est d’expliquer ce qui amène à valoriser les actifs et les prix retenus.
Encadrer juridiquement l’opération
Le fait de mettre en avant des éléments juridiques est aussi important. Cela passe par le fait de rédiger un acte officiel de valorisation précis et détaillé. On pourra par

exemple mentionner notamment la méthodologie employée, les éléments pris en compte et les conclusions retenues. Il peut être utile ensuite de faire appel à un
professionnel juridique ou fiscal. Son rôle sera de rédiger l’acte et s’assurer de sa conformité à la réglementation.
Déclarer l’évaluation au fisc
Intégrer la valorisation retenue dans les déclarations fiscales concernées, en précisant les justifications et les documents probants peut être intéressant. Il s’agit de conserver précieusement l’acte de valorisation et l’ensemble des pièces justificatives pour d’éventuels contrôles fiscaux.
En suivant ces principes et en adoptant des pratiques rigoureuses, il est possible d’augmenter significativement les chances de valoriser les actifs de manière légitime et sans attirer l’attention du fisc. Il est aussi important de rappeler que chaque situation est unique. Par exemple, pour une entreprise, un actif peut être un terrain, des bâtiments, des équipements, des stocks, des créances clients, des placements, une propriété intellectuelle comme les brevets, ou des marques commerciales. Dans le cas d’un particulier, un actif peut représenter des comptes bancaires, des placements, de l’immobilier, des véhicules, des bijoux ou des meubles.