Les solutions : le cash pooling, les reporting mensuels,
Afin de pallier ces problèmes, différentes techniques ont la côte actuellement. On note par exemple celle dite de cash pooling. Ce procédé, également appelé centralisation de trésorerie ou gestion centralisée. Son objectif est d’optimiser la trésorerie du groupe dans son ensemble, en regroupant les excédents et les déficits de ses différentes filiales.
Le cash pooling présente plusieurs avantages pour les groupes d’entreprises. On peut citer l’amélioration de la rentabilité des placements financiers, la réduction des frais bancaires ou l’amélioration de la visibilité sur la trésorerie du groupe. Dans le contexte actuel, la politique de cash pooling pourrait prendre davantage d’ampleur. Une façon de centraliser encore davantage le cash.
Notons qu’il existe deux principaux types de cash pooling. Le premier, par transfert de fonds, consiste à transférer physiquement de l’argent des comptes des filiales vers un compte centralisateur unique. Ce compte peut appartenir à la société mère du groupe, mais pas forcément. De son côté, le cash pooling notionnel ne transfère pas physiquement d’argent. Il s’agit plutôt d’une technique comptable qui combine les soldes de plusieurs comptes bancaires des filiales du groupe comme s’il s’agissait d’un seul compte. Cela permet de bénéficier d’avantages financiers, comme des taux d’intérêt plus élevés sur les excédents, sans avoir à transférer physiquement des fonds.

Une autre solution apportée pour aider les directions financement et trésorerie est la multiplication des reportings mensuels. Des mesures comme le déploiement de compte virtuel, la rationalisation des partenariats bancaires et le suivi des frais bancaires facturés peuvent aussi être mises en place. De nouvelles sources de financement devraient aussi apparaître. Celles-ci ne devraient durer que pendant un temps limité.
On note également des politiques de reverse factoring pour aider les directions financement et trésorerie. Également connu sous le nom d’affacturage inversé ou de supply chain finance. Cette stratégie désigne une solution de financement pour les entreprises. Le reverse factoring est en effet une opération à trois intervenants : un fournisseur, un client, c’est-à-dire l’acheteur, et un facteur, c’est-à-dire l’organisme financier. Le client propose au fournisseur de payer plus rapidement ses factures, en échange d’une petite commission, par le biais du facteur.
Avantage pour le fournisseur, celui-ci reçoit rapidement son argent, ce qui améliore son flux de trésorerie et lui permet de financer son activité. Intérêt pour le client, ce dernier peut allonger son délai de paiement tout en améliorant sa relation avec ses fournisseurs en leur proposant des conditions de paiement avantageuses. Le facteur s’assure de la solvabilité du client, ce qui limite les risques de défaillance.