C’est une mauvaise période pour les affaires. Les entreprises de services informatiques et digitaux (ESN, ex-SSII), qui pâtissent des contraintes financières de nombre de leurs clients et font également face à un contexte défavorable, n’ont pas subi un tel contexte défavorable jusqu’à présent, notamment cette année.
D’ici 2022, si les éventuelles restrictions sont contournées, le marché des services digitaux affichera un chiffre d’affaires supérieur à celui de 2019, qui était de 36,9 milliards d’euros.
Cinq milliards d’euros perdus
Cinq milliards d’euros se sont volatilisés au fil des mois, alors qu’un analyste avait prédit en début d’année que le marché atteindrait en 2020 38 milliards de chiffre d’affaires, ce qui représente une augmentation de 4,5% en comparaison avec l’année précédente pour Capgemini, Atos, Devoteam, Open et le reste. Cependant, cette situation datait d’avant l’épidémie de Covid-19 et le brusque blocage d’une fraction de l’activité économique en France.
Rénovation et restructuration
Aujourd’hui, le secteur dispose de deux moteurs : la transformation numérique – d’autant plus pertinente qu’elle permet le télétravail et la relation client par voie télématiqueTerme qui recouvre les applications liées à la communication et à l’informatique. – et la rationalisation des charges grâce aux technologies de l’information.
Aucune incidence sur l’emploi
Les entreprises, qui veulent réaliser des investissements tout en maintenant des coûts bas, ont tendance à être dures en affaires. Dans le secteur, comme dans la période post-2008, il est probable que survienne un mouvement de ” surcharge de contrats “.