Au fur et à mesure que les avancées technologiques pointent leur nez, elles sont toujours l’objet de nombreuses réticences et sont victimes de tous les fantasmes. Tout comme ce fut le cas pour le commerce électronique il y a une quinzaine d’années, le grand public se dit inquiet et même méfiant quant à l’arrivée de l’intelligence artificielle dans l’économie.
Bien que l’IA fasse désormais partie de notre quotidien, selon une enquête le magazine Forbes, 70% des personnes sondées préfèrent parler avec un humain qu’avec un robot. 65% de ces réticents sont même convaincus que les entreprises n’utilisent l’IA que dans un soucis de profit immédiat au détriment total des besoins clients ; une forme de défiance qui doit amener l’entreprise à revoir sa copie si elle souhaite conserver sa crédibilité. La grande majorité des clients déplorent le manque d’empathie dans les process robotisés. Bercés par la les fantasmes médiatiques, ils n’ont pas encore intégrés la complémentarité qui existe entre machine et humains.
Ce phénomène est d’autant plus présent dans le domaine bancaire où les clients pensent qu’il leur sera plus facile d’obtenir un prêt ou des facilités en négociant directement et de vive voix avec leur conseiller. Ces mêmes clients ne semblent pas encore avoir pris conscience de la neutralité de l’IA (selon les données utilisées en programmation bien entendu).