Le 16 mai dernier, Donald Trump signait le décret qui interdit aux opérateurs américains de se fournir en équipements auprès des entreprises jugées dangereuses. Dans le giron de ce décret, une entreprise chinoise bien connue, Huawei.
Si elle est connue par les particuliers pour ses smartphones, Huawei ne concentre pas son activité uniquement dans le domaine de la téléphonie. En effet, l’entreprise est un des principaux constructeurs de serveurs dans le monde.
De ce fait la question est légitime, devons-nous craindre un changement forcé des serveurs de la marque ?
Le décret ne concernant que les opérateurs téléphoniques, il n’y a pour le moment rien à craindre. Et comme pour les smartphones, si un tel décret venait à être signé il est très probable qu’il n’impacte pas les systèmes déjà mis en place.
De plus, Huawei a déjà commencé à prendre les devants puisque le 8 janvier dernier, le groupe annonçait la fabrication de ses propres processeurs destinés aux serveurs. La fabrication étant confiée au fondeur taiwanais TSMC, l’entreprise ne dépendrait donc plus d’Intel, acteur américain historique dans le domaine.
Huawei est également un acteur indispensable dans le domaine de la 5G, ce qui lui confère un argument de poids dans une révision du décret américain. L’administration Trump a d’ores et déjà annoncé un délai de 90 jours avant la mise en fonction de ce décret.
Nul doute que la guerre technologique n’en est qu’à ses débuts !