Microsoft veut rattraper son retard dans la relation clients

Le leader du secteur informatique prépare une alternative à Salesforce

Avec 20% de parts de marché en 2017, Salesforce est le leader dans les CRMCustomer Relationship Management. Logiciel qui gère la relation client. Il permet de mieux connaitre ses clients et d’aller en chercher des nouveaux.. Face à cela, le géant de l’informatique Microsoft fait figure de petit poucet, avec “seulement” 5% des parts de marché, et sa suite Dynamics 365. Néanmoins, la firme basée à Redmond n’a pas dit son dernier mot, et a lancé une première contre-attaque sur le terrain des chatbots.

En matière de bots, Salesforce propose depuis juin 2018 Einstein bots, une plateforme ad hoc. Articulée autour d’un moteur de natural-language understanding, Einstein Bots est étudiée pour automatiser la gestion du service clients, cherchant notamment à injecter du machine learningIl s’agit de l’apprentissage automatique (parfois désigné par “apprentissage statistique”) par une machine (au sens large). Le terme désigne également l’implémentation de méthodes systématiques vouées à la résolution de processus complexes par le biais d’algorithmes. à tous les étages du CRM américain. Il présentera toutefois des imperfections, notamment au niveau multilingue. “il faudra le compléter d’autres applications comme Botfuel, Do You Dream Up ou encore Recast.ai” selon Nicolas Crédot, chargé du centre de compétences CRMCustomer Relationship Management. Logiciel qui gère la relation client. Il permet de mieux connaitre ses clients et d’aller en chercher des nouveaux. chez Capgemini France.

Microsoft, proposant jusqu’alors une approche “boite à outils” concernant ses bots, a lancé Dynamics 365 AI en septembre 2018. Pour l’heure encore en pré-version, l’objectif à terme sera d’avoir des bots à même de répondre aux questions clients les plus basiques, concernant des produits, des commandes, ou un compte client. “L’objectif est ainsi de décharger le support pour lui permettre de se concentrer sur la résolution de requêtes plus complexes”, souligne Nicolas Crédot.